18 décembre 2008
4
18
/12
/décembre
/2008
07:28
(...) A mesure qu’il s’éloignait de la ville la nuée des mobylettes, triporteurs et petits taxis s’est effacée , remplacée par une file de limousines et de 4X4 évoluant entre les bus. Malgré les embouteillages, il est arrivé plus tôt que prévu à l’aéroport ; le fronton de marbre brille sous le ciel bleu à peine griffé de quelques traînées d’avions. Les drapeaux pendent faute de vent, les portraits du Grand Homme répètent son sourire figé tous les cent mètres. L’avenue bordée de palmiers royaux comme une rampe majestueuse vers l’autre rive, si loin et si proche, où tout est différent. Il va se poster devant la large porte des arrivées pour guetter les visages des voyageurs, le cœur battant. Parmi les regards heureux ou fermés , il va chercher ses yeux noirs brillant sous la mèche brune, sa vivacité, sa façon d’emplir l’air de sa présence qui fait tourner les regards (...)
Photo: merci Sidonic